Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
néoconservateur France
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
néoconservateur France
3 juillet 2008

Les leçons de la libération d'Ingrid Bétancourt

rioufol Inutile de tourner autour du pot, comme a pu le faire Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, ce jeudi matin sur RTL, en commentant la libération d'Ingrid Bétancourt : "La première leçon que je tire de cette libération, c'est que la pression internationale, ça marche", a-t-elle déclaré. En réalité, la franco-colombienne, détenue depuis plus de six ans par les terroristes  des Forces armées révolutionnaires de colombie (FARC), a été sauvée (et avec elle quatorze autres otages) grâce à la politique de fermeté d'Alvaro Uribe, décrié en France. Et cette constatation est dure à avaler pour tout un mouvement d'opinion qui avait fait du président colombien, fidèle allié des Etats-Unis, le responsable de l'intransigeance de la guérilla marxiste. Quelques heures avant l'heureux dénouement, le candidat républicain à la présidentielle américaine, John McCain, félicitait d'ailleurs Uribe pour sa politique.

Les faits obligent à admettre que ce n'est pas l'option française de la négociation avec les FARC, menée à la fois par l'intermédiaire du président vénézuélien coqueluche des altermondialistes, Hugo Chavez, et plus directement par le président Nicolas Sarkozy lui-même s'adressant par deux fois au chef du mouvement terroriste (aujourd'hui décédé), qui a eu raison du calvaire des otages. Reste aujourd'hui à s'interroger sur les dessous politiques de cette diabolisation d'Uribe et sur la part réelle qu'a pu jouer l'impressionnante mobilisation française pour Ingrid Bétancourt, remarquablement soutenue par sa famille et ses amis. Mais cette valorisation médiatique de l'otage n'avait-elle pas contribué à augmenter sa "valeur marchande", aux yeux de ses geôliers ?

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité