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néoconservateur France

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7 août 2008

Pourquoi il faut voter et faire voter pour Mc Cain

Pourquoi il faut voter et faire voter pour Mc Cain 

mccainJohn Mc Cain est un homme dont le passé a permis aux Américains de reconnaitre une certaine gratitude, un certain respect et une admiration pour ses héros militaires blessés par les meurtrissures morales de la Guerre du Vietnam, alors que dans les années 70, tout soldat qui s'était battu pour l'honneur de son pays était presque considéré comme un criminel de guerre.
Parmi les hommes qui avaient fait la guerre au Vietnam, 58000 y avaient perdu la vie, 270 000 furent blessés et 21 000 revinrent handicapés. 5000 perdirent un ou plusieurs membres.
Pendant ce temps, parmi les 27 millions d'hommes en âge de faire leur service militaire et d'être envoyés sur le front, 16 millions, soit 60% trouvèrent des moyens de se faire exemptés ou réformés. On peut comprendre l'amertume de ceux qui eurent à souffrir sur le plan moral comme sur le plan physique de cette guerre.

John Mc Cain eut toute sa vie à suivre l'exemple de son père et de son grand-père, qui étaient tous deux amirals et qui avaient été bardés de médailles et d'honneurs. Après son passage par l'école navale d'Arlington, il eut plusieurs fois la vie sauve, malgré des accidents. Ainsi, en Aout 1958, à l'école d'aviation de Pensacola, alors qu'il effectuait des tentatives d'atterrissage de son avion, son moteur eut des ratés, et son avion plongea dans la baire de Corpus Christi. Il arriva cependant à remonter à la surface, à s'accrocher à l'épave et à être récupéré par des sauveteurs sain et sauf.

Par la suite, le 29 juillet 1967, alors qu'il était l'un des pilotes du porte-avion Forrestal, un missile fut tiré par erreur, sur son avion skyhawk, touchant l'un de ses réservoirs, et il eut juste le temps de sauter de son avion avant que celui-ci prenne feu ainsi que la cargaison de bombes qu'il transportait. Il réussit néanmoins à échapper aux flammes, alors que les autres avions sur le pont prenaient feu. Ce jour-là, 134 hommes furent tués ou portés disparus, une des plus grandes catastrophes de l'armée américaine depuis la seconde guerre mondiale.
Mc Cain réussit pourtant à reprendre les airs sur un autre navire, l'Oriskany, quelques semaines plus tard. Le 26 Octobre 1967, alors qu'il effectuait un vol au-dessus d'Hanoi, Mc Cain fut touché par un missile SAM sur son aile droite. Il fut obligé de plonger dans les eaux d'un petit lac au centre d'Hanoi, et de s'éjecter de son avion. Il perdit connaissance et fut récupéré par une foule de vietnamiens en colère.

C'est alors que commença cinq années et demi de captivité dans d'atroces conditions de survie. L'officier qui le gardait prisionnier, surnommé "le chat", permit, à des fins de propagande, qu'un journaliste français, François Chalais, accompagnant la croix rouge, le filme, révélant ainsi au monde entier le calvaire qu'i avait à subir, dans la prison de Hoa Lo, le pénitencier d'Hanoi.

A la fin de la guerre du Vietnam, le 14 mars 1973, il fut libéré avec les autres prisonniers de guerre, claudicant à l'aide de béquilles. Il fut accueilli comme un héros par le Président Nixon et par la presse américaine. Ainsi, il fit la courverture du New York Times, à sa descente d'avion sur le sol américain. Il écrivit ensuite, en mai 1973, un article retentissant de treize pages sur sa captivité dans le journal US News and World Report: "Comment les Prisonniers de Guerre résistèrent", avec comme sous-titre: "Trois générations d'une famille de marins célébres."

Par la suite, il devint attaché militaire chargé des relations publiques de la Marine auprès du Congrès américain, ce qui lui donna le goût de la politique. Puis, en 1982, il tenta sa chance, afin de devenir député, représentant l'état d'Arizona. Il réussit ainsi, dans une campagne effrénée de porte-à-porte, à rendre visite à 20 000 familles, ce qui assura son succès, lui permettant d'être élu. Il se présenta ensuite au poste de Sénateur et fut égalemernt élu.
A ce poste, il se montra une sorte de franc-tireur, indépendant, votant parfois avec les démocrates, des budgets militaires que le Président Clinton voulait faire passer.

Par la suite, lors de la campagne présidentielle de 2000, il tenta sa chance, sans succès, et se rangea sous la bannière de Georges W. Bush. En 2008, alors que les démocrates Obama et Clinton se déchiraient le poste de candidat démocrate, il réussit à s'imposer sans trop de mal comme candidat républicain, pronant un assainissement de l'économie, et une attitude ferme sur les terrains de l'immigration clandestine et de la politique étrangère, tant en Afghanistan, qu'en Irak et que face à l'Iran.

Aujourd'hui, face à un candidat démocrate trés jeune, inexpérimenté, idolâtré, il représente une valeur sûre, rassurante d'un homme capable de prendre des décisions difficiles, alors que la sécurité du monde libre peut être facilement menacée, son livre de chevet étant "Grandeur et Décadence de l'Empire Romain", livre qu'il a pu lire plusieurs fois.

Son élection ne concerne donc pas seulement le peuple américain, mais tout démocrate qui pense que notre civilisation occidentale est menacée et que les théocraties qui la supplanteraient ne seraient pas idéales pour l'ensemble de nos contemporains.

Luc Gaubert.

Source : http://franceforjohnmccain.blogspot.com

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6 août 2008

Pourquoi McCain peut gagner

Dans mon dernier bloc-notes, je m’étonnais du peu d’empressement des médias à admettre la défaite d’al-Qaida en Irak  (qui signe encore, néanmoins, quelques attentats) et donc la victoire des Etats-Unis. Or, l'évidence commence à ébranler les récitations sur le "chaos" et le "bourbier" irakien. Vendredi, Libération constatait, dans un papier en bas de page: "Il est trop tôt pour le dire de façon certaine, mais il semble bien que les Etats-Unis ont remporté la guerre contre al-Qaida en Irak (..)". Ce week-end, dans Le Figaro, mon excellent confrère Alexandre Adler, familier des solitaires chemins de traverse, titrait sa chronique : "Les bons points de George W. Bush", ce qui donne de l’urticaire à la légion des anti-bushistes convaincus que l’Histoire l’a déjà oublié.

Ceux-là assurent, dans la foulée, que le rejet de la politique "néoconservatrice" est tel que Barack Obama ne peut que gagner la présidentielle américaine. "Pourquoi je parie sur la victoire de Barack Obama", soutient Bernard-Henri Lévy, dans son bloc-notes du Point du 3 juillet. Nicolas Sarkozy déclare, accueillant à Paris le candidat démocrate: "Obama, c’est mon copain", ce qu’il s’est gardé de dire du républicain John McCain. La majorité des médias réagit comme si la victoire d'’Obama était acquise, en lui consacrant une place et une écoute prépondérantes. Les sondages, qui soulignent régulièrement l’écart entre les deux hommes, encouragent cette pensée unique, spécialité française que l'Europe semble vouloir adopter.

Pourtant, je persiste à penser que John McCain peut gagner. La "révolution conservatrice", qui porte les Républicains depuis Ronald Reagan, n’a probablement  pas fini sa course, contrairement à ce que laisse entendre BHL. J’observe d’ailleurs qu’Obama, après s'être opposé à l'efficace renfort des troupes en Irak, est en train de se faire plus bushiste que Bush, en réclamant la peine de mort pour les violeurs d’enfants, en se disant favorable au port d’armes et aux écoutes téléphoniques, en reconnaissant le rôle des communautés religieuses dans les aides sociales ou, dans son discours de Berlin du 24 juillet, en appelant les Européens à renforcer leur combat ( "le travail doit être fait") contre les talibans et al-Qaida en Afghanistan. Obama, talentueux illusionniste ?

Par Ivan Rioufol

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/08/dans-mon-dernier-blocnotes-je.html

24 juillet 2008

Faut-il remercier Jack Lang ?

langMerci qui? Merci Jack Lang! La droite lui doit d’avoir contribué à faire passer, sur le fil, la réforme de la Constitution. La III è République est ainsi née à une voix près (la condamnation à mort de Louis XVI également), comme le rappelait Rage dedans, dès lundi soir (post de 23h11), dans une de ses excellentes Lettres persanes. Il est vrai que le parti socialiste s’est montré très sot, en refusant de voter une réforme  limitant les pouvoirs du président et renforçant ceux du parlement. Alors qu’il ne cesse de dénoncer l’ "hyperprésidence" et la "monocratie", quand ce n’est pas la "monarchie élective" ou le "despotisme éclairé"  de Nicolas Sarkozy, on cherche vainement la logique de son refus. La gauche, dans son antisarkozysme têtu, est bien devenue la plus bête du monde.

Lang sera récompensé par Sarkozy, qui lui doit une belle victoire. Le président ira-t-il jusqu’à lui proposer un poste ministériel ? La possibilité av ait déjà été caressée du temps de l’ouverture (dont on voit à quel point elle a radicalisé la gauche). Elle pourrait resurgir lors d’un prochain remaniement. Or, l’originalité de Lang ne peut faire oublier son désastreux passage à l’Education nationale, où il aura accompagné la déculturation (1)  de l’institution. Semblablement, sa politique de démocratisation de la culture aura surtout contribué à son nivellement et aux impostures commercialo-artistiques, qui conduisent aujourd’hui un Jeff Koons à exposer notamment, avec les encouragements des médias, un gigantesque homard dans une des salles du château de Versailles…

Or, comme le fait remarquer Lang lui-même, le texte a été adopté "par deux voix de majorité, et non pas une seule". La droite, qui depuis lundi se dit débitrice et ne cesse de le remercier pour sa dissidence, ne lui doit donc rien, sinon d’avoir mis la zizanie au PS. Ce petit plaisir n’oblige pas la majorité a en faire plus que nécessaire. Alors, oui: merci Jack Lang ! Et basta !

Source : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/

24 juillet 2008

La scandaleuse affaire Auto Plus

autoplusSans aucun esprit corporatiste, quelques mots d'indignation pour dénoncer "l'affaire" Auto Plus.

Les locaux de ce magazine ont fait l'objet d'une perquisition de plus de huit heures, mardi, de la police judiciaire de Versailles. Des ordinateurs et des documents ont été saisis. Le même jour, un journaliste de cette revue spécialisée a été appréhendé chez lui, peu après 6 heures. Il est toujours en garde à vue à l'heure où j'écris ces lignes. Il pourrait être mis en examen.

Cette scandaleuse action, digne de l'époque du père Joseph, l'éminence grise de Richelieu, est l'aboutissement d'une plainte contre X déposée en août 2007 par Renault. Le constructeur automobile n'a pas apprécié la publication, l'année dernière, de photos et d'informations sur un projet de petit véhicule. L'informateur présumé du journaliste, un salarié de Renault, a été mis en examen la semaine dernière.

Que ce dernier soit inquiété, pourquoi pas. L'obligation de réserve et l'esprit d'entreprise sont des notions sans le respect desquelles la bonne marche et les performances d'une société seraient compromises. Mais que Renault lave son linge sale en famille.

Auto Plus et son reporter, eux, ont fait leur travail : enquêter. Si le métier d'informer doit se réduire à la reproduction de communiqués officiels, autant décréter sa suppression et transformer les journalistes en officiers ministériels. Trop souvent, aujourd'hui, on confond communication et information.

La protection des sources des journalistes doit être défendue à tout prix, si l'on veut que la presse remplisse sa vocation, survive. Un projet de loi, en discussion au Parlement, doit la garantir. Sauf exception : "impératif prépondérant d'intérêt public". On cherche, en vain, l'intérêt public dans cette affaire, qui concerne d'ailleurs une entreprise privée. Christine Lagarde, ministre de l'Economie, n'est pas de cet avis. Elle fait fausse route.

Source :http://blog.lefigaro.fr/threard/

17 juillet 2008

McCain prend la parole au Congrès de la NAACP

Le candidat du parti républicain, John McCain a pris la parole mercredi au congrès de la "National Association for the Advancement of Coloried People" (NAACP), l'Association nationale pour l'avancement des gens de couleur.

mccainLe sénateur de l'Arizona a axé son discours aux membres de la plus importante organisation de défense des droits civiques des noirs sur l'enseignement public. Depuis des décennies, a-t-il dit, on vous promet des réformes mais les résultats sont toujours aussi médiocres. S'il est élu président, le sénateur McCain promet de donner aux parents la possibilité de choisir l'école de leurs enfants, de faciliter la titularisation des professeurs et de développer les programmes du gouvernement fédéral, afin de permettre aux enfants issus de familles à faibles revenus de bénéficier de bourses d'études. Le candidat républicain a proposé par ailleurs de consacrer 500 millions de dollars de fonds fédéraux à la création d'écoles sur le web et au financement de l'enseignement "en ligne".

De son côté, le rival de McCain, le sénateur démocrate Barack Obama, a continué à axer son discours sur la sécurité. Il a dit que s'il était commandant en chef des forces américaines, il s'attacherait, en priorité, à faire échec aux nouvelles menaces comme les pandémies, les attaques aux armes biologiques et la criminalité informatique.

Source : http://www.voanews.com

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16 juillet 2008

Obama et McCain s'affrontent sur l'Irak

Le sénateur de l'Illinois Barack Obama, candidat aux présidentielles de novembre, a présenté mardi son plan d'action pour les conflits en Irak et en Afghanistan. Un programme immédiatement dénoncé par son rival républicain, le sénateur de l'Arizona John McCain.

Dans un discours à Washington, M. Obama a défini ses objectifs en Irak et en Afghanistan. En Irak, il souhaite un retrait en bon ordre des troupes américaines du pays. Mais des éléments resteront sur place pour continuer la lutte contre al-Qaïda et d'autres adversaires hostiles aux Etats-Unis.

Pour le sénateur de l'Illinois, l'invasion de l'Irak a été une erreur qui a détourné Washington de la lutte sur le principal champ de bataille : l'Afghanistan, source de l'attaque meurtrière contre les Etats-Unis en septembre 2001. M. Obama estime que les forces américaines n'ont pas les ressources nécessaires dans ce pays, à cause de l'engagement de Washington en Irak. Il veut ré-orienter la stratégie antiterroriste de Washinton pour mettre l'accent sur l'Afghanistan. Ses objectifs sur le théâtre afghan : terminer la lutte contre Al-Qaïda, mettre hors d'état de nuire Oussama Ben Laden et son acolyte Ayman Al-Zawahiri, et stabiliser le gouvernement du président Hamid Karsai.

Autres buts recherchés par M. Obama dans sa luttre contre le terrorisme : obtenir la coopération sincère du gouvernement du Pakistan où se cachent les talibans qui opèrent dans les régions frontalières de l'Afghanistan. Et puis assurer la sécurité de tous les matériaux et armes nucléaires pour empêcher qu'ils ne tombent aux mains de terroristes ou d'états voyous sans aucun principe.

La réponse du sénateur de l'Arizona John McCain ne s'est pas fait attendre. Pour lui, M. Obama a préparé un plan pour l'Irak et l'Afghanistan avant même d'avoir visité ces pays, ce qui manque de logique.

La sénateur McCain a déclaré à Alburquerque dans l'Etat du Nouveau Mexique qu'il a lui-même de l'expérience militaire. Il dit savoir comment gagner des guerres. Et il veut appliquer en Afghanistan la stratégie de renforcement des effectifs  qui a donné d'excellents résultats en Irak. Stratégie dont il est l'un des inspirateurs.

Le sénateur de l'Arizona a ajouté que le plan de M. Obama qui préconise le retrait des unités américaines de combat d'Irak dans les 16 mois après les élections, équivaut à une reddition pure et simple. M. McCain se dit vigoureusement contre et critique le sénateur de l'Illinois pour son manque d'expérience en politique étrangère.

Source : http://www.voanews.com

12 juillet 2008

L'assassin d'un diplomate français invité le 14 juillet à Paris

Par Khaled Asmar, Media arabe 


Assassiné en septembre
1981 à Beyrouth, l’ambassadeur de France au Liban, Louis Delamarre, vient d’être tué une deuxième fois par la direction du journal LE FIGARO, qui a interviewé Assad avant son voyage à paris. Jamais deux sans trois, Louis Delamarre sera humilié une nouvelle fois le 14 juillet. Le "diplomate-martyr" le sera au même titre que des milliers de Français qui gardent le souvenir des leurs, assassinés au Drakkar, en octobre 1983.
 


En effet, à quelques
jours du sommet de l’UPM et du défilé du 14 juillet à Paris, auxquels le président syrien Bachar Al-Assad est convié, nous avons appris que des proches de l’ancien ambassadeur de France à Beyrouth, Louis Delamarre, assassiné par ou sur ordre du régime du Baas, ont été censurés par « Le Figaro ». Ils avaient signé une tribune dénonçant le « deuxième assassinat de leur père et oncle » que constitue l’invitation adressée à Bachar Al-Assad avant que celui-ci ou son pays ne se soient repentis.
 


Cette censure, et
le refus de la direction politique du « Figaro » de publier l’opinion des Delamarre, hostile à Damas, interviennent au moment où Etienne Mougeotte réalisait depuis la capitale syrienne une longue interview avec le Président Assad (interview réalisée le 7 et publiée le 8 juillet).
 

Louis Delamarre

Source : http://leblogdrzz.over-blog.com/

aura ainsi été assassiné une deuxième fois, avant que les familles et les des Casques Bleus Français tués au Liban ne soient humiliés collectivement dans deux jours à l’occasion du 14 juillet. Ils font partie de ces Français, de plus en plus nombreux, qui se sentent « déshonorés » par la présence d’Assad au défilé du 14 juillet, pourtant destiné à honorer l’armée française - ou ce qui en reste - et à célébrer la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.

12 juillet 2008

L'Amérique et le monde : Après Bush

drapeau_americainUn pays qui change vite

Pendant les années de la présidence de George Walker Bush, la population américaine a passé le cap des trois cent millions. Soixante dix millions de personnes sur ces trois cent millions ont changé de domicile, soit pour partir vers un nouveau quartier de sprawling à quelques dizaines de miles, soit pour partir beaucoup plus loin vers le Sud et l’Ouest, soit encore, mouvement plus récent, pour retourner vers les centres urbains, et tout cela représente près d’un Américain sur quatre.
Plus de quinze millions de personnes sont venues s’installer, légalement ou illégalement aux Etats-Unis. Parmi elles, il y aura de nouveaux électeurs, les Américains récemment naturalisés, et ceux-ci seront plusieurs millions. La composition démographique, ethnique, culturelle, professionnelle de l’électorat américain a très profondément changé depuis 2000. Elle a changé, même, depuis 2004.

Quarante millions de jeunes de moins de trente ans sont en âge de voter et, pour nombre d’entre eux, ils le feront en novembre 2008, pour la première fois de leur vie.

Aucun autre pays occidental ne change plus vite que les Etats-Unis. En voyageant souvent, du côté d’Orlando, de Mesa dans la périphérie de Phoenix, ou dans celle d’Henderson dans le Nevada, je ne peux que constater qu’en moins d’un an, un nouveau quartier de plusieurs centaines ou plusieurs milliers d’habitants peut sortir de terre avec ses habitants, ses commerces, ses écoles. Un survol en avion à basse altitude montre les routes qui se tracent et, quelques semaines plus tard seulement, les maisons qui s’édifient. Un quartier peut disparaître aussi, et la crise récente des subprime a laissé des lotissements vacants que viennent occuper des squatters.

Dans un pays qui change vite, il est important de disposer de certitudes qui permettent d’aller de l’avant. « Les Américains », dit Michael Barone, « ont besoin, absolument, d’êtres certains que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, d’où l’impératif de plein emploi ». Sous la présidence Bush, le plein emploi a été, globalement maintenu. Le chômage dans les zones ouvrières ou rurales s’est trouvé, dans l’ensemble, compensé par des départs vers des zones de pénurie de salariés, par la reconversion professionnelle.  Cela n’a pas suffit, c’est une évidence.

« Les Américains ont besoin de penser que leur niveau de vie, demain, sera plus élevé qu’aujourd’hui ». Et, là quand bien même la croissance, quelles que soient les circonstances, s’est  poursuivie, une érosion s’est produite, du prix de l’essence à la station-service à celui des logements...   


Independents


Pendant les années de la présidence de George Walker Bush, la confiance s’est érodée, et ce n’est pas un hasard, par exemple, si le nombre de ceux considérés, politiquement, comme independents, ni proches des Républicains ni proches des Démocrates a aussi fortement augmenté au cours des récents mois, au point que ce sont très vraisemblablement les suffrages des independents qui décideront du résultat final des prochaines élections.

D’autres facteurs ont contribué au malaise ambiant, bien sûr. La haine de la gauche américaine pour Bush s’est accompagnée d’une vague de détestation antiaméricaine très forte à l’étranger : venant si peu de temps après le 11 septembre 2001, cette vague a créé une forme d’anxiété indéfinissable. La tentation de dire que c’était là le résultat de l’ère Bush est devenue toujours plus forte, et avec elle l’idée qu’après Bush, il pourrait en être autrement n’a cessé de grandir…

« On ne peut pas être la première puissance au monde sans susciter animosités et jalousies », ont expliqué des historiens de l’antiaméricanisme tels Paul Hollander, qui a ajouté que la détestation de l’Amérique est la détestation de ce que l’Amérique symbolise, et qu’en ces conditions, il ne suffirait pas de remplacer Bush. Mais Hollander a été assez peu écouté. D’autres ont noté le mélange de fascination et de détestation, d’admiration et de mépris qui caractérise les propos de tant de ceux qui parlent des Etats-Unis, mais le temps n’est pas aux analyses détaillées...

Ce qui est flagrant est que nombre d’Américains sont lassés de l’animosité qu’on porte, de tant de côtés, à leur pays. Ce qui est flagrant est que nombre d’Américains aimeraient en tournant la page des années Bush tourner la page de l’hostilité envers l’Amérique.

Après Bush


En janvier 2009, les Etats-Unis entreront dans l’après Bush, mais il est très loin d’être certain que la page sera tournée. Il y aura un nouveau président. Mais tout laisse penser que les causes de la détestation de l’Amérique seront toujours présentes sur la planète. 

Déficit commercial et déficit budgétaire américains seront toujours là.  La faiblesse du dollar n’aura pas trouvé remède : tant de facteurs y contribuent où la création de l’euro et la politique de la Banque Centrale Européenne, l’évolution de la Chine et la sous-évaluation du yuan, mais aussi les tensions au Proche-Orient jouent un rôle.

Réformer le système d’assurance maladie et la Social Security s’avèrera inéluctablement plus difficile, bien plus difficile que prévu. Les réponses apportées par les Démocrates, pour l’heure, semblent très insuffisantes, et on peut craindre le jugement de David Brooks sur Obama ne se révèle exact : new words, old recipes. Les réponses de McCain resteraient à confronter à l’épreuve des faits.

L’important, ce sera le dynamisme, et celui-ci n’est pas brisé. L’important, ce sera de renouer le fil estompé, mais pas du tout brisé, lui non plus, de l’idéalisme.

Guy Millière
http://www.turgot.org/sites/turgot/article/article.php/article/amerique_monde

12 juillet 2008

Les Verts ajoutent l'alimentation à leurs cibles

Par Dennis T. Avery pour l'Institut Turgot
http://www.turgot.org/sites/turgot/article/article.php/article/ecologie_alimentation

Au Royaume-Uni, le gazole coûte l’équivalent de  3 dollars le litre, en raison de taxes exorbitantes, la production de biocarburants a fait doubler les prix des fruits et légumes en quelques mois, et 40% des centrales de production d’électricité vont fermer au cours des six années qui viennent. En supplément, les alarmistes verts qui ne cessent de mettre en garde contre le « réchauffement global » alors que le climat est en train d’entrer dans une période de refroidissement demandent une réduction drastique de l’usage de pesticides dans toute l’Union Européenne. Cela devrait réduire considérablement la production agricole, et pourrait entraîner des pénuries en certains domaines.

Quel futur, en ces conditions, nous préparent les environnementalistes ? 

C’est au nom d’une directive de l’Union Européenne que 17 centrales britanniques vont fermer bientôt : elles sont censées produire trop de CO2 et contribuer au « réchauffement ». Et qu’importe si, contredisant les modèles informatiques, les températures moyennes réelles ont baissé partout sur terre depuis seize mois.

Jusqu’à présent, l’Union européenne avait réglementé l’usage des pesticides en considérant que l’importance de leur contribution à la production alimentaire  l’emportait sur les risques très faibles impliqués par leur usage. Désormais, le recours autorisé aux pesticides sera drastiquement limité sur la seule base de risques purement théoriques énoncés par les alarmistes.

Le Pesticide Safety Directorate britannique dit que la pratique de l’agriculture va devenir impossible dans de nombreuses contrées d’Europe. Les coûts de production, là où l’agriculture restera possible, vont s’élever,et les récoltes chuter.  S’agit-il là d’une façon hypocrite de contrôler l’expansion démographique par la famine ?

Les pesticides se sont ils révélés meurtriers pour les citoyens de l’Union Européenne ? Non : en fait les Européens ont une espérance de vie plus longue que jamais, et qui devrait encore gagner 5 années d’ici 2050, à moins, bien sûr, qu’ils ne soient condamnés à mourir de faim.

Est ce que tous les oiseaux et les papillons d’Europe sont morts en raison de l’usage de pesticides ? Non encore. En fait, les biologistes notent un accroissement de la biodiversité en Europe : les végétaux, les papillons, les oiseaux, les poissons, les mammifères tirent tous avantage du climat tempéré « interglaciaire » dont nous avons bénéficié depuis la dernière période froide. Les températures se sont élevées de seulement 0,2 degrés entre 1940 et 1998, et elles ont reculé au cours des derniers mois de 0,5 degrés.

Pourquoi alors interdire les insecticides qui nous permettent de contrôler la prolifération des parasites qui s’attaquent aux plantes, des termites et des cafards ? Pourquoi interdire les fongicides qui font reculer les moisissures qui détériorent de nombreuses récoltes en région pluvieuse ? Pourquoi s’en prendre aux herbicides qui limitent la croissance des mauvaises herbes qui viennent parasiter les récoltes ?
Les agriculteurs « biologiques » disent qu’ils peuvent nourrir la planète, mais un comité gouvernemental danois rassemblant les plus grands experts du pays a conclu en 1999 qu’une obligation de se limiter à l’agriculture biologique diviserait les récoltes planétaires par deux. De nombreux experts sont parvenus aux mêmes conclusions. Une étude de l’université du Michigan publiée en 2007 a dit l’inverse, mais elle a été menée par un géologue sans aucune expérience de l’agriculture.
L’humanité a bénéficié, ces dernières années, du climat le plus confortable de l’histoire de la planète. Le réchauffement que nous avons connu pourrait, au rythme constaté jusqu’à ces derniers mois, durer encore plusieurs siècles encore sans que le réchauffement éventuel dépasse 1 degré centigrade. La seule hausse massive de températures envisagée se trouve dans des modèles informatiques sans relation à la réalité.
La production agricole s’est considérablement accrue ces dernières décennies, en dépit des avertissement des verts disant que les technologies utilisées étaient dangereuses et sans avenir . Bill Gates envisage maintenant de prolonger la révolution verte de Norman Borlaug aux fins de nourrir l’Afrique. La baisse de la natalité dans le tiers monde  laisse penser que la population de la planète va plafonner en 2040. Devrait suivre  une baisse du nombre d’habitants sur terre, et une dissémination de la prospérité sur la planète grâce au commerce et ax innovations technologiques.

La vie est elle trop agréable ? Est ce pour cette raison que certains veulent la rendre plus pénible ?

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Dennis T. Avery est chercheur au Hudson Institute et dirige le Center for Global Food Issues.

7 juillet 2008

Gilad Shalit, cause indéfendable ?

Gilad_shalitExisterait-il une hiérarchie entre les otages de mouvements terroristes ? Si l'opinion s'est passionnée jusqu'à l'excès pour la libération de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue durant plus de six ans par les FARC, elle ne porte aucun intérêt au sort du jeune soldat, franco-israélien, Gilad Shalit. Ce dernier a été enlevé en juin 2006 par le Hamas et il est détenu depuis à Gaza. Il y a un an, deux élus UMP de Paris (Martine Weill-Raynal et Jacques Bohbot) avaient demandé, en vain, au maire de Paris, Bertrand Delanoë, de placer le portrait de Shalit à côté de celui de Betancourt (accroché en 2004 et enlevé vendredi soir), sur la façade de l'Hôtel de Ville. Ne serait-il pas temps de réparer cette injustice ?

"Je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Shalit et pour ses parents. Nous ne l'oublions pas", avait déclaré Nicolas Sarkozy, dès l'annonce, mercredi soir, de la libération d'Ingrid Betancourt par l'armée. Mais la gauche pacifiste, qui n'a jamais caché ses indulgences pour la "guérilla" des FARC et leur idéal guévariste, a de semblables compréhension pour "l'activisme" du Hamas face à Israël. Le comité de soutien à Ingrid Betancourt, le chanteur Renaud en tête, avait toujours prôné la négociation avec les terroristes, en faisant passer le président Alvaro Uribe pour le responsable du sort des otages. Cette stratégie a été spectaculairement démentie. Néanmoins elle du soldat Shalit une cause indéfendable pour les professionnels de l'indignation.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/07

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