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10 juin 2008

Ouverture du procès de Khaled Cheick Mohammed, cerveau du 11/09

Khaled_Cheikh_Mohammed

Dès l'ouverture de son procès, Khaled Cheikh Mohammed a refusé l'aide d'un avocat et clamé qu'il souhaitait être condamné à mort.

Premier jour d'audience publique à Guantanamo pour les cinq accusés des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et premier coup de théâtre : le cerveau présumé de la destruction des tours jumelles du World Trade Center refuse l'assistance d'un avocat pour son procès.

Invité à indiquer s'il souhaitait être assisté, Khaled Cheick Mohammed a répondu "Je ne vais pas accepter d'avocat, je vais assurer ma défense". Le juge Thomas Kolhmann, chargé du procès très attendu des terroristes du 11 septembre 2001, incarcérés depuis six ans à Guantanamo, a alors expliqué à l'accusé qu'il risquait la peine capitale.

Cheikh Mohammed s'est levé et a commencé à chanter des versets du Coran, en prenant le temps d'en traduire un seul en anglais : "Dieu est suffisant pour moi". Avant d'expliquer à la cour : "C'est ce que je veux, cela fait longtemps que je veux être un martyr".

De nationalité koweitienne, Cheikh Mohammed a été arrêté en 2003 en Afghanistan. Il est soupçonn d'avoir décapité le reporter américain Daniel Pearl et d'avoir proposé à Oussama Ben Lade le plan qui sera appliqué le 11 septembre 2001.

Il comparaît en compagnie de quatre coaccusés : le Yéménité Ramzi ben al-Shaiba, qui devait faire partie des kamikazes mais n'a pu obtenir de visa pour les Etats-Unis ; le Pakistanais Al Abd Al-Aziz Ali, qui aurait financé les cours de pilotage des kamikzes ; le Saoudien Wallid ben Attash, également soupçonné d'être à l'origine de l'attaque contre le destroyer USS Cole en 2000 et Mustafa Ahmed Al-Hawsawi, également saoudien, qui serait l'ancien trésorier d'Al-Qaïda.

Les cinq islamistes sont jugés par un tribunal militaire spécial, mis en place par l'administration Bush. Ils risquent la peine de mort s'ils sont reconnus coupables.

La première audience du procès, jeudi, a été retransmise en vidéo à un public de journalistes, mais le juge a rappelé que les déclarations des accusés pouvaient à tout moment être considérées comme secrètes, car relevant de la sécurité nationale.

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